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Durant le Moyen-âge (5-6e – 7e siècle), Tanaron est une seigneurie des comtes de Provence. C'est un castrum, c’est à-dire un village fortifié établi sur des hauteurs d’accès difficile. La tradition orale rapporte que c'était un lieu de fêtes vers lequel on convergeait de toutes les vallées.

Tanaron au 20e siècle

Au Moyen-Âge

Du Moyen-Âge au 19e siècle

Tanaron est un village « abandonné » des Alpes de Haute Provence situé au nord de Digne les Bains.

Perché à 1050 m d'altitude, il domine comme une sentinelle la vallée du Bès et offre à la vue une perspective jusqu'à la Ste Victoire et la Ste Baume.

 

Vous trouverez ici les dates clés qui ont façonné l’histoire de Tanaron ; pour plus de détails, n’hésitez pas à continuer votre découverte sur la section dédiée aux fous d’Histoire.

Petite histoire de Tanaron

Tanaron depuis 2000

Le 13e siècle

Du 17e au 20e siècle

Au 13e siècle, le comte Raimond Bérenger V de Provence fait don de sa seigneurie de Tanaron aux évêques de Digne. Ils y bâtissent l'église et « le château », leur résidence d'été, et y séjourneront jusqu'à la Révolution qui les en chassera définitivement.

  • Au 17e siècle, Pierre Gassendi, savant et philosophe humaniste, disciple de Galilée et Copernic, y séjourne fréquemment. Il fait dans le plus grand secret, du haut du rocher qui domine le village, les observations permettant l'élaboration de la 1re carte de la lune. À cette époque, le village et ses hameaux comptent entre 350 et 400 habitants sur 2000 hectares de terres arides. Peste et dragonnades sévissent. L'exode des tanaronais vers les villes commence.

 

  • À la Révolution, la commune de Tanaron inscrit sur les cahiers de doléances « Chaque année il déguerpit des habitants, ceux qui restent sont dans la misère, hors d'état de payer les charges et entièrement ruinés par les exécutions des trésoriers. »

 

  • Fin du 19e siècle, Tanaron compte 200 habitants. 60 enfants fréquentent l'école du village, 15 celle du hameau de Puydoyer.

 

  • Années 30 : l'école du village ferme en 1930. Félicie Endignoux, enfant adoptée par une famille de Tanaron est la dernière habitante du village. Pendant la guerre de 39-45, elle y vit seule, officiellement tout au moins car les maisons abandonnées cachent durant la guerre des familles juives de la région et des jeunes dont certains parents trouveront la mort à Auschwitz. Des résistants au STO s'y cachent temporairement. Félicie finit par quitter Tanaron à l'automne 1947 pour rejoindre Marseille où ses enfants se sont intallés et où elle décèdera 2 mois plus tard.

 

  • 1966 : Joachim Magaud, le maire, met le village en vente. Il est acheté par un groupe de 20 jeunes aixois âgés de 15 à 21 ans, choisis pour leur promesse de reconstruire le village sur ses fondations et d'en faire un village de paix. Des jeunes venus sur les chantiers de tous les coins de France, d'Europe, de Tchécoslovaquie et des USA, se rencontrent, parlent de guerre et rêvent de paix. Patrice Dunoyer de Segonzac et quelques autres étudiants de l'école d'architecture de Marseille réalisent des plans et des maquettes en perspective de la réalisation d'un centre international de la jeunesse.

  • Mai 1968 : Les événements de mai 68 incitent de nombreux jeunes de l'association à s’engager de façon humaniste et humanitaire. Beaucoup choisissent de partir en coopération aux 4 coins du monde, notamment dans les pays du Maghreb et en Afrique subsaharienne. Le groupe se délite. Une nouvelle vague de jeunes prend possession du village, s'engageant sur des projets de spectacle vivant, théâtre, musique et danse, mais des squatters hippies puis baba-cool arrivent et s'imposent. En 20 ans, ils transforment le village en un véritable dépotoir de l'humanité.

 

  • 1973 : Tanaron, Ainac, Lambert fusionnent et prennent le nom de la commune de La Robine sur Galabre.

 

  • 1995 : Michel Lamouche, le plus jeune membre du groupe aixois de 1966, achète une parcelle en 1978 et reconstruit lui-même une maison. En 1995, il devient maire adjoint de la Robine sur Galabre en charge de l’ex-commune de Tanaron.

  • 2000 : L'électricité arrive au village !

 

  • 2003 : Marie Dufeutrel, la plus jeune des filles du groupe de 66, revient à Tanaron. La promesse faite au maire de reconstruire le village resurgit.

 

  • 2004 : la piste devient communale.

 

 

 

 

  • 2010 - Entrée de l'association dans l'Union REMPART.

 

  • 2011 - Etude sur la distribution et l’assainissement de l’eau

Vous voici informé(e) des dates clés qui ont façonné l’histoire de Tanaron ; pour plus de détails, n’hésitez pas à continuer votre découverte sur la section dédiée aux fous d’Histoire !
Tanaron au Moyen-Âge
Tanaron du 17e au 20e
Tanaron du 17e au 20e
Une maison dans Tanaron au 20e
 Les travaux des années 60
  • Guerre de 14-18 : la guerre contribue à la désertification de Tanaron sous toutes ses formes. Pour fabriquer des crosses de fusils, les noyers sont coupés. C'est une culture essentielle pour le village qui commercialise une huile de noix pressée à son moulin. Les jeunes qui reviennent vivants des combats prennent le chemin des grandes villes souvent vers les usines textiles de Lyon ou le port de Marseille.

 

La maison de Michel en 2000
Réalisation de l'étude architecturale
Vue de Tanaron au 20e siècle

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