Territoire de création
Les chantiers passés : 2013, plâtre artisanal pour l'église et pierre sèche
Un été chargé en plâtre tanaronais !
Partant de la fabrication du four paysan au bord de la piste pour se terminer par la pose des enduits de finitions sur les murs intérieurs de l’église en passant par les cuissons des plâtras dûment récupérés lors du déblaiement des ruines de l’église depuis 2007 (patience et longueur de temps…), le battage du plâtre,
Les chantiers passés
Plâtre artisanal et pierre sèche
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au fléau, à l’ancienne (oh que c’était beau…mais fatigant !), ou à la dameuse (moins de fun mais plus d’efficacité !) le tamisage (qui nous valut de bien belles photos de Julie, et le premier prix au concours REMPART), pour terminer par la fabrication de…mais oui !...4 tonnes de plâtre retournées là d’où elles venaient, sur les murs de l’église paroissiale de Tanaron, futur espace culturel Gassendi.
L’art de faire du neuf avec du vieux, et de tout récupérer ! Les circuits courts de production, c’est nous ! Et ce n’est qu’un début.
Ainsi le gypse des carrières de Tanaron retrouva-t-il place sous les étoiles de notre grand patron Pierre Gassendi, toujours pas canonisé bien qu’il fasse ici des miracles… place fraîche et belle sous l’invisible regard réjoui des anciens. Mais si, sans blague. Bonne humeur, bon humour (pas toujours mais presque) sous la houlette, Mister plâtre et gypses, théorie et technique garantis, power point à l’appui, Joël qui même malade comme un chien ne se départit point de son sourire charmeur.
Et il plût plus que plus en juillet, pour réaliser bancs, murs et bancaous, aux abords de l’église, continuant les sentiers au pied du rocher avec l’incontournable Fred Pierresèche, spécialiste es restanques.
Et toujours la pierre, dite sèche même quand il pleut...
Et bien-sûr la cuisine du monde !
... en rotation auprès de Karim, en musiques de partout. Budget tenu et qualité incontestable. Un grand plus sur les journées et soirées animées par nos amis étrangers. Grands moments de rencontre et de partage avec, n’oublions pas nos minorités culturelles, les Espagnols et la Catalane, les arabes du Maroc ou d’Algérie, les Russes et les Sibériens, les Belges belges, les Suissesses et les Français belges (si, à Tanaron ça existe),.
Quelques chiffres sur cette édition 2013
53 volontaires sur l’été, dont 37 étudiants, 12 salariés ou indépendants, 4 chômeurs.
La belle parité avec une jolie moitié de filles, elles l’étaient vraiment, et une petite moitié de garçons, pas mal du tout, l’ensemble sympathique et dans une excellente moyenne quant à la compréhension des directives.
Bon, c’était presque que des jeunes, une grosse moyenne d’âge de 18-25 ans, donc à Tanaron nous avons de l’espoir dans l’avenir. Mais non ici on n’oublie pas les étrangers : ils étaient 15, toutes origines confondues, et nous n’avons pas compté nos origines à nous, tous les autres, qu’on dit franco-français…
…et record battu en nombre de retour d’anciens : la moitié des effectifs ! Sacré gage de qualité et de fidélité. Ils n’ont pas chômé, préparant le chantier, accueillant les nouveaux, participant à l’encadrement, animant randonnées et bivouac, découverte du territoire, création de jeux, animations de jeux d’expression et de rencontre. Merci Thibaut, les Tarbais, les belges qui n’en sont pas (ou pas encore tout à fait), les architectes en devenir .
Remercions nous les uns les autres, l’été fut exceptionnel et 2014 promet beaucoup de retours, avec une équipe d’encadrement identique, et unique, du mieux et du meilleur Inch’Allah.
Soirées à thème proposées par l’équipe d’encadrement et les jeunes : histoire de Tanaron, découverte des projets d’architecture, pierres sèche, gypse et plâtre dans le bassin méditerranéen, cuisine du monde…).